La société Sony, créée en 1946 bien avant de prendre ce nom, est à l’origine de certains développements technologiques qui font ou ont fait partie de notre quotidien.
Casettes vidéo et Betamax et camescopes grand public et la vidéo8, le Walkman, les disquettes 3,5 tous déjà quasiment oubliés, puis le CD et jusqu’au BlueRay. Inutile de rappeler que les consoles de jeux existent aussi dans la planète Sony.
Nous restons sur la partie non professionnelle du matériel audio, ce qui permettra certainement de compléter ou développer ce sujet, car rares sont les domaines de la Hi Fi que Sony n’a pas marqués de son empreinte.
Cette introduction est là pour présenter la platine DD Sony PSX-60 qui date de la fin des années 70, que j’utilise et pour rappeler que via Lenco, Sony a commercialisé de la platine à galet, et oui !!!
La Sony 5011, une sorte de B52 ou 55 avec un bras de L75.
LA PS-X 60 se positionne entre la PSX 50, version plus simple, avec des fonction automatiques non présentes, et la PSX 70 plus élaborée (câblage du bras en Litz et automatismes).

Résumé du descriptif technique et données constructeur :
- Platine DD avec 2 vitesses de rotation (33 et 45) contrôlées par un petit morceau de quartz qui traine par là pour bosser avec son copain, un certain IC
- Poids 12 kg
- Moteur BSL « linéaire » sans balais ni « rainure »
- Précision de vitesse < 0,0003%
- Pleurage et scintillement 0,025% (WRMS)
- S/B : 75 db
- Plateau alu de 320 mm et 2,2 kg
- Bras en J ref PUA 7 ( P to S length 235 mm) avec réglage de hauteur à la volée et bien sur antiskating et aussi un contrepoids supplémentaire
- Porte cellule Sony SH-165 en alliage d’aluminium coulé renforcé de fibre de carbone
- Plinthe en matériaux à faible résonnance non organique (ça veut dire que même si ça y ressemble, c’est pas du plastique) moulé
- Pieds réglables avec suspension
Fonctions :
- Automatisation débrayable du démarrage et positionnement du bras selon le diamètre du disque (17, 25 ou 30 cm)
- Ajustement de la vitesse de rotation automatique « Système de verrouillage à cristaux » avec piste magnétique sous le plateau (« revêtement d’impulsion »), irréparable si endommagée
- Automatismes du bras contrôlé par un système optique sans aucune contrainte mécanique.
- Mise en vitesse de rotation < 1/2 tour
Commentaires
Sa grande sœur la PSX 70 a exactement les mêmes caractéristiques avec le même bras mais câblé en fils de Litz et des fonctions supplémentaires grâce à la motorisation du bras (repeat plage par plage,...)
Le bras PUA 7 dérive du PUA 9, haut de gamme équipant la mythique ou au moins très rare et très chère PS-X9. Ce bras a été commercialisé seul, mais je ne me souviens pas avoir vu une annonce le concernant
Le couvre plateau épais et lourd, (il fait penser a celui des Thorens 320) a côté verso, des repères pour procéder aux réglages de positionnement de la cellule.
J’aime : son esthétique
sa fabrication et ses qualités comme platine vinyle
son bras pour ses qualités mécanique et sonore et son look
son automatisme spécial feignant qu’on apprécie après une séance d’écoute en 100% manuel.
J’aime pas : j’sais pas. En fait si, 1 point mais qui ne concerne pas que cette platine. Toute cette électronique est merveilleuse tant qu'elle fonctionne. Mes Lenco (et d'autres) sont réparables facilement, elles !
PS : les textes entre guillemets et en italique sont ceux utilisés dans la notice constructeur